Soutenir la musique, la télévision et les films canadiens

Comme nous sommes de plus en plus nombreux à visionner des émissions, des films et de la musique à partir de plateformes numériques multinationales au lieu de regarder la télévision et la radio canadiennes, le public et les créateurs canadiens risquent d’être oubliés par des géants étrangers. Il nous faut donc une Loi sur la radiodiffusion faite pour le monde d’aujourd’hui.

Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

  • Réintroduire la Loi sur la radiodiffusion, durant les 100 premiers jours d’un nouveau mandat, pour faire en sorte que les géants du Web contribuent à la création et la promotion de récits et de musique du Canada.
  • Moderniser les institutions (Téléfilm Canada, Office national du film, Fonds des médias du Canada) et les mécanismes de financement qui soutiennent le secteur canadien de l’audiovisuel, y compris les jeux vidéo, de façon à ce que le financement soit indépendant de la plateforme et ouvert à davantage de raconteurs de récits qui ont toujours été sous-représentés, tout en favorisant les productions canadiennes par rapport aux étrangères et en veillant à ce que les Canadiens puissent profiter de la propriété du contenu qu’ils produisent.
  • Appuyer les longs métrages canadiens en augmentant de 50 millions de dollars le financement de Téléfilm Canada de façon permanente.
  • Soutenir les productions télévisuelles canadiennes en doublant la contribution gouvernementale, sur trois ans, au Fonds des médias du Canada.
  • Augmenter la proportion de financement pour le contenu audiovisuel en français auprès de Téléfilm Canada et du Fonds des médias du Canada, le faisant passer de 33 % à 40 %, pour favoriser une meilleure présence de productions en français.
  • Assurer un financement amélioré et stable au secteur de la musique en augmentant la contribution annuelle au Fonds de la musique du Canada pour le porter à 50 millions de dollars d’ici 2024-2025.
  • Fournir au Bureau de l’écran autochtone 13 millions de dollars par année, et ce, de façon permanente pour que davantage de récits autochtones puissent être racontés et vus.