Les libéraux condamnent les dépenses publicitaires des conservateurs et demandent que l’argent serve à financer des emplois pour les jeunes

16 mai 2013

HALIFAX ET MONTRÉAL– Partout au pays aujourd’hui, des libéraux, de concert avec des chefs d’entreprises et des dirigeants de mouvements étudiants, ont demandé que le gouvernement conservateur cesse de gaspiller de l’argent en publicité et s’en serve plutôt pour financer une stratégie d’emploi pour les jeunes et des emplois étudiants.

« Au Canada, le taux de chômage chez les jeunes est deux fois plus élevé que le taux national, et l’année dernière il a été parmi les pires jamais enregistrés en matière d’emplois d’été pour les étudiants, a déclaré le porte-parole en matière de finances, Scott Brison. Au lieu de s’attaquer à ce problème évident, les conservateurs dépensent davantage en publicités partisanes aux frais des contribuables. »

À l’heure où le taux de chômage chez les jeunes Canadiens est pire qu’il ne l’a jamais été depuis des dizaines d’années, les conservateurs continuent de gaspiller l’argent des contribuables pour faire de l’autopromotion. Chaque fois qu’une publicité sur le Plan d’action économique est diffusée à la télévision, ce sont environ 95 000 dollars de fonds publics qui s’envolent en fumée, soit une somme qui permettrait de financer 32 emplois d’été pour de jeunes Canadiens.

« Au Canada, depuis la récession le nombre des jeunes chômeurs est passé à plus de 400 000 et on compte 231 000 emplois de moins pour les jeunes, si bien que les parents craignent, à juste titre, que la situation de leurs enfants soit pire que la leur, a ajouté le député libéral de Westmount—Ville-Marie, Marc Garneau. Au lieu de leur fournir le soutien dont ils ont besoin, les conservateurs abandonnent les jeunes Canadiens. »

Sous les conservateurs, entre 2006 et 2013, le nombre de jeunes qui ont bénéficié d’une aide dans le cadre du programme Emplois d’été Canada est tombé de 77 579 à 36 000.

« L’an dernier, le taux d’emploi est tombé au-dessous du niveau le plus bas atteint pendant la récession, et cet été, le gouvernement a l’intention de financer 8 500 emplois de moins que l’an dernier, a conclu Zachary Dayler, le directeur national de l’Alliance canadienne des associations étudiantes. En cette période de crise économique, les étudiants ont besoin de plus d’aide, pas moins. »