3. Une stratégie nationale pour un programme universel d’éducation et d’accueil de la petite enfance (EAPE) appuyant les familles canadiennes qui cherchent à faire respecter les droits des enfants et à développer tout leur potentiel
ATTENDU QU’en 2010 sur le marché du travail, le taux de participation des mères de famille dépassait les 68 % alors que le pourcentage de familles ayant accès à un programme autorisé d’éducation et d’accueil de la petite enfance (EAPE) n’était que de 17 %, ce qui a créé de longues listes d’attente et incité les familles à recourir à d’autres types de services de garde, parfois préjudiciables;
ATTENDU QUE la santé, le bien-être et la réussite scolaire des enfants sont améliorés par un programme d’EAPE de haute qualité qui résout les problèmes de pauvreté infantile, d’égalité des chances et de préjudices physiques et émotionnels chez l’enfant;
ATTENDU QU’un investissement dans un programme d’EAPE améliore la santé et la compétitivité de la main-d’oeuvre, ce qui génère des profits nets pour le gouvernement grâce à l’augmentation des recettes fiscales et la réduction des paiements de transfert;
IL EST RÉSOLU QU’un gouvernement libéral institue un programme universel d’EAPE comprenant des normes et des mécanismes de surveillance d’envergure nationale, en restaurant les accords bilatéraux signés par le gouvernement libéral précédent et les provinces et territoires, en augmentant le financement fédéral de l’EAPE à 1 % du PIB, en réinvestissant les 1 200 $ annuels de la Prestation universelle pour la garde d’enfants dans la Prestation fiscale canadienne pour enfants, afin que la valeur du crédit soit perçue par le parent qui reste à la maison;
IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE des incitatifs fiscaux soient mis en place pour favoriser un programme d’EAPE sur les lieux de travail et qu’un financement soit attribué pour développer la formation postsecondaire à l’EAPE afin d’assurer des services de garde d’enfants de haute qualité par du personnel compétent formé pour le programme;
IL EST EN OUTRE RÉSOLU QU’aucun enfant ne soit exclu du programme d’EAPE à cause d’un handicap, des difficultés d’accès ou du coût du service et que tous les enfants bénéficient de services qui favorisent leur développement intellectuel, linguistique, émotionnel, social et physique, en lien avec d’autres services communautaires à vocation familiale, comme les soins de l’ouïe et de la vue, le soutien pour les parents ou les soins de santé mentale.
Parti libéral du Canada (Ontario)