Déclaration du chef à propos des allégations de faute personnelle commise par des députés libéraux
05 novembre 2014
Merci à chacun d’entre vous d’être ici aujourd’hui. Je commencerai avec une brève déclaration. Je prendrai ensuite des questions. Vous comprendrez sûrement que dans ces circonstances, il est possible que je ne puisse pas donner des réponses aussi complètes que je le souhaiterais.
Plus tôt aujourd’hui, j’ai informé le Président de la Chambre des communes que j’ai suspendu Massimo Pacetti et Scott Andrews du caucus du Parti libéral en attendant les résultats d’une enquête.
Ces deux députés font face à de sérieuses accusations de faute personnelle provenant de deux députés d’un autre Parti. Dans l’un de ces cas, cette information m’a été transmise personnellement et directement, le 28 octobre dernier, par l’un des députés en cause qui est d’un autre Parti.
J’ai immédiatement demandé à notre Whip, Judy Foote, d’aviser son homologue de l’autre Parti des allégations qui m’ont été transmises. C’est ce qu’elle a fait promptement. Le 30 octobre dernier, elle a rencontré les deux députés de l’autre Parti ainsi que leur Whip. Lors de cette rencontre, ces deux députés ont confirmé les allégations de faute personnelle faites contre M. Pacetti et M. Andrews.
M. Pacetti et M. Andrews ont niés ces allégations.
Compte tenu du sérieux de ces allégations, j’ai suspendu ces députés de notre caucus et j’ai demandé au Président de la Chambre des communes d’enquêter davantage afin de résoudre cette affaire.
Nous sommes en 2014. Je suis conscient qu’il est difficile pour les gens de partager ce type d’information, mais je crois sincèrement que ceux d’entre nous qui sont en position d’autorité ont le devoir d’agir quand des allégations de cette nature sont formulées. Nous avons le devoir de protéger les individus qui sont dans ces situations et de les encourager à dénoncer ces agissements. Les actions prises doivent être justes, mais fermes. Ça doit être fait en tenant compte de toutes les parties impliquées, mais, en reconnaissant à quel point c’est difficile de le faire, le bénéfice du doute doit être donné à ceux qui partagent cette information.
En terminant, j’aimerais souligner le fait que tout comme d’autres milieux de travail au pays, le Parlement a besoin de lignes directrices et de procédures claires pour traiter des plaintes de ce type et d’une telle gravité. Ce serait bénéfique pour tous ceux qui ont le privilège de siéger à la Chambre des communes, et cela fait partie du leadership que tous les Canadiens attendent de nous.
Merci, je prendrai maintenant quelques questions.