Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

06 Décembre 2014

MONTRÉAL — Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a fait la déclaration suivante aujourd’hui à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes :

« C’est pour moi un honneur de participer aujourd’hui à la cérémonie commémorative du tragique massacre qui a eu lieu il y a 25 ans à l’École Polytechnique.

Nous sommes unis par le souvenir du moment fatal où un homme armé, après avoir fait irruption dans l’École Polytechnique, a systématiquement assassiné 14 femmes, et en a blessé dix autres ainsi que quatre hommes, le 6 décembre 1989. Cet acte de violence ignoble, découlant de la misogynie de celui qui l’a perpétré, reste aujourd’hui l’un des plus sombres moments de l’histoire canadienne.

Malheureusement, 25 ans plus tard, la violence faite aux femmes continue d’être beaucoup trop répandue, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Nous devons poursuivre avec vigueur notre combat pour exiger de vivre dans un monde où les actes de violence sexistes sont sévèrement dénoncés et jugés inacceptables dans quelque circonstance que ce soit.

Parallèlement, nous devons continuer de lutter pour mettre un terme à la violence armée. À titre de législateurs, nous avons le devoir de doter les forces de l’ordre des outils dont elles ont besoin pour assurer leur sécurité au travail et pour réduire les décès liés aux armes à feu, particulièrement dans les cas de violence conjugale. En matière de contrôle des armes à feu, les libéraux restent déterminés à appuyer des lois et des politiques bien conçues qui assurent la sécurité de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens.

Au nom du Parti libéral du Canada et de notre caucus parlementaire, je me joins à toutes celles et tous ceux qui, partout au pays, honorent la mémoire des victimes de cette tragédie nationale. Aujourd’hui, nous portons nos rubans blancs pour montrer au monde que jamais la violence faite aux femmes ne sera tolérée ici, chez nous, ni dans tout autre pays. »