Célébrons Sir John A. Macdonald
11 janvier 2015
Nous célébrons aujourd’hui le 200e anniversaire du premier homme à avoir été premier ministre du Canada, Sir John A. Macdonald. Père de la Confédération et fondateur du Canadien Pacifique, sa vision a permis d’unir de vastes territoires d’est en ouest et de constituer les assises du pays que nous connaissons et que nous aimons.
Bien que Sir John A. et moi ayons des opinions politiques différentes, j’admire beaucoup de chose chez lui: sa reconnaissance fondamentale du fait que notre pays est plus fort lorsqu’il est uni que lorsqu’il séparé et sa croyance que la Chambre haute du Parlement doit être indépendante de toute influence politique.
À propos du décès de Sir John A. Macdonald, Sir Wilfrid Laurier aurait déclaré: « Sir John A. Macdonald appartient au passé et l’on peut dire avec certitude que la carrière qui vient de se terminer est l’une des plus remarquables de ce siècle. »
Il ne serait pas exagéré de dire – comme Sir Wilfrid Laurier l’a fait – que la vie de Sir John A. Macdonald « est l’histoire du Canada ». Au cours de sa carrière qui a duré près de 50 ans, il a été à l’origine d’une liste irréfutable de réalisations, notamment l’entrée de huit provinces et territoires dans la Confédération, l’élaboration du précurseur de la GRC et la création du premier parc national du Canada. Même s’il a subi de nombreuses tragédies personnelles au cours de sa vie, Sir John A. Macdonald était un génie politique dont le gouvernement a été élu majoritairement à six reprises – du jamais vu jusqu’alors – et a perdu une seule élection dans l’ère qui a suivi la création de la Confédération.
Bien que certaines de ses positions et celles de son gouvernement, plus particulièrement celles en lien avec le traitement des peuples autochtones, ont eu des conséquences graves qui doivent être reconnues et qui ne peuvent être défendues, il reste que le Canada que nous connaissons aujourd’hui n’existerait probablement pas si ce n’était pour son architecture de l’État et sa détermination inconditionnelle.
Sa vision de notre pays était ambitieuse et répandue avec assurance d’un bout à l’autre du continent. Il imaginait un Canada immense, duquel nous avons eu la chance d’hériter. Il reconnaissait qu’il était important de prendre en compte la diversité du Canada et de forger un chemin progressiste et novateur. Il savait que la construction d’un pays ne consistait pas en une seule Confédération, mais qu’il s’agissait plutôt d’un processus constant de coopération en vue de parvenir à une vision nationale commune. Et il savait que le gouvernement fédéral devait prendre les devants pour concrétiser cette vision.
Aujourd’hui, nous faisons honneur à son héritage durable.
Justin