Comme lors des élections de 2008, M. Harper tente, en milieu de campagne, de tromper les Canadiennes et les Canadiens au sujet de la récession et du déficit
25 août 2015
OTTAWA – Stephen Harper a recours à la même stratégie que celle qu’il avait utilisée lors des élections de 2008 dans le but de tromper la population canadienne au sujet de la récession et du déficit.
Après l’avoir nié à maintes reprises pendant toute la campagne de 2008, M. Harper a fini par reconnaître que le pays faisait face à une récession et au plus important déficit de notre histoire – 55 milliards de dollars – après que les Canadiennes et les Canadiens aient voté.
De nos jours, le Canada est le seul pays du G7 à être en récession, et selon le directeur parlementaire du budget, le gouvernement de M. Harper accuse un huitième déficit consécutif, ce qui n’empêche pas Stephen Harper de continuer à nier l’évidence.
Tout comme pour le scandale impliquant Mike Duffy, Stephen Harper ne dit pas la vérité à la population canadienne. Il n’est pas digne de confiance.
Harper en 2008 :
- « Ce pays ne tombera pas en récession l’année prochaine et sera le chef de file des pays du G7. » (Stephen Harper, 10 octobre 2008)
- « M. Flaherty a insisté, mercredi, sur le fait que le gouvernement n’accusera même pas un petit déficit. » (La Presse canadienne, 9 octobre 2008)
- Quelques semaines plus tard, après les élections, M Harper a finalement reconnu que le Canada était en récession et enregistrait un déficit.
Harper en 2015, niant de nouveau la récession et le déficit :
- « L’économie canadienne enregistre l’une des meilleures performances parmi toutes les grandes économies. » (Stephen Harper, 24 août 2015)
- « Nous avons un budget qui est à présent équilibré. » (Stephen Harper, Débat national des chefs organisé par Maclean’s, 6 août 2015)