À défaut de régler la grève des agents du service extérieur, les conservateurs nuisent à l’économie canadienne
03 juillet 2013
VANCOUVER— La porte-parole libérale en matière de petites entreprises et de tourisme, Joyce Murray, a fait la déclaration suivante aujourd’hui concernant les répercussions économiques de la grève des employés du service extérieur qui perdure :
« L’échec des conservateurs à mettre fin au conflit de travail avec les employés du service extérieur du Canada en temps opportun a des conséquences dévastatrices sur notre économie.
La grève de deux mois dans nos ambassades et missions à l’étranger ralentit pour les étudiants et les visiteurs l’obtention de leurs visas.
En fait, l’Association de l’industrie touristique du Canada estime qu’avec l’arriéré des demandes de visa, les visiteurs pourraient attendre jusqu’à 90 jours avant d’en obtenir l’approbation. Un délai qui ferait perdre 280 millions de dollars à l’industrie du tourisme et mettrait en péril des dizaines de milliers d’emplois au Canada.
En outre, la promesse de ce gouvernement dans son budget de 2013 d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers au Canada est aussi menacée. Si les étudiants étrangers ne peuvent obtenir leur visa d’études à temps pour les cours de l’automne, ces étudiants hautement recherchés choisiront tout simplement un pays capable de leur fournir les papiers nécessaires.
Nous n’avons pas les moyens de laisser les délais de demandes de visa se poursuivre. Il est temps pour les conservateurs de Harper de protéger les bons emplois de la classe moyenne au Canada et d’apporter une solution mettant fin au conflit de travail du service étranger. »