Face à la chute des marchés, un Stephen Harper complètement déconnecté déclare : Notre plan « a bien fonctionné ».
24 août 2015
OTTAWA – Les marchés sont en chute libre et le Canada est le seul pays du G7 qui connait une récession, mais Stephen Harper est convaincu que sa mauvaise gestion économique fonctionne bien :
« Nous devons nous en tenir à un plan à long terme qui a bien fonctionné jusqu’ici. »
« Nous croyons que nous devrions garder le cap. »
– Stephen Harper, Drummondville, QC, 24 août 2015
« Les Canadiennes et Canadiens qui se préoccupent de leurs investissements et de leur retraite voient en Stephen Harper un premier ministre déconnecté qui esquive toute responsabilité et qui blâme tout le monde, sauf lui-même, a déclaré John McCallum, candidat libéral dans Markham-Thornhill et ancien économiste en chef de la Banque Royale du Canada. »
« Durant la campagne électorale de 2008, Stephen Harper a dit aux Canadiennes et Canadiens qu’il n’y avait pas de récession et il n’a admis la vérité qu’après le jour du scrutin. Il répète le même manège aujourd’hui », a ajouté M. McCallum. « Tout comme pour le scandale impliquant son Cabinet et Mike Duffy, M. Harper ne dit pas la vérité aux Canadiennes et aux Canadiens. On ne peut pas lui faire confiance. »
« Les Canadiennes et Canadiens en ont assez. Nous avons besoin d’un nouveau gouvernement et d’un nouveau plan pour faire croître notre économie », a conclu M. McCallum.
Le Canada est le seul pays du G7 en récession – la deuxième récession depuis que M. Harper est au pouvoir – et tout ça en raison de la mauvaise gestion conservatrice.
- Stephen Harper affiche le pire bilan de croissance économique de tous les premiers ministres depuis R. B. Bennet dans les années 30.
- Les politiques de M. Harper profitent aux mieux nantis tout en laissant la classe moyenne prendre du retard.
- M. Harper a fait fi des mises en garde concernant les bulles immobilières et la faiblesse des banques aux États-Unis.
- M. Harper a éliminé toutes les réserves fédérales d’urgence antérieures et les marges de prudence.
- M. Harper a enfilé huit déficits consécutifs, y compris celui de cette année.