Journée mondiale de la santé mentale – Déclaration du chef du Parti libéral du Canada

10 octobre 2019

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale :

« Qu’il s’agisse de nos enfants ou de nos parents, de nos amis ou de nos proches, ou encore de nos collègues et des gens de nos communautés, la santé mentale est l’affaire de tous. C’est pourquoi nous devons en parler. En effet, il est important d’avoir des conversations honnêtes sur cet enjeu et de partager nos histoires avec compassion et ouverture pour nous assurer que les gens n’hésitent pas à demander l’aide dont ils ont besoin. Mais trop souvent, les gens souffrent en silence parce qu’ils ont peur de faire face à la stigmatisation. La Journée mondiale de la santé mentale est une occasion de changer cette réalité.

Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale est axée sur la prévention du suicide. Aucune famille ne devrait avoir à traverser l’épreuve de la perte d’un être cher par suicide. Personne ne devrait perdre espoir en raison d’un manque de soutien. C’est pourquoi nous établirons des normes nationales claires en matière d’accès aux services de santé mentale, afin que chaque Canadienne et chaque Canadien puisse avoir accès à des services de santé mentale de qualité, rapidement et au moment où c’est nécessaire.

Au Canada, les communautés autochtones sont trop nombreuses à perdre des jeunes, des aînés, des parents et des amis par suicide. Au cours des quatre dernières années, nous avons réalisé des progrès importants grâce à des initiatives comme la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits, menée par les Inuits. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Le mois dernier, nous avons annoncé qu’un gouvernement libéral réélu travaillera avec les peuples autochtones pour créer une loi sur la santé des peuples autochtones fondée sur les distinctions, pour veiller à ce que ces derniers aient accès à des services de soins de santé et de santé mentale culturellement pertinents et de qualité supérieure.

Nous avons fait de la santé mentale une priorité parce que personne ne devrait souffrir en silence. Cependant, encore trop de Canadiens traversent des épreuves sans avoir accès à l’aide dont ils ont besoin. C’est particulièrement vrai pour les anciens combattants. C’est inacceptable et c’est pourquoi nous veillerons à ce qu’ils aient accès à des soins de santé mentale de haute qualité, à l’endroit et au moment où ils en ont le plus besoin. Pour y parvenir, nous mettrons sur pied un nouveau service d’intervention rapide et nous communiquerons avec tous les anciens combattants canadiens pour veiller à ce qu’ils soient au courant de l’aide mise à leur disposition. Nous faciliterons aussi l’obtention de prestations d’invalidité pour les anciens combattants et offrirons à ces derniers jusqu’à 3 000 $ en services de santé mentale gratuits avant qu’une demande d’invalidité soit nécessaire.

Au cours des quatre dernières années, notre gouvernement libéral a réalisé des progrès importants au chapitre de la santé mentale. Nous y avons réalisé le plus gros investissement à ce jour et pour la première fois dans l’histoire du Canada, nous avons, en collaboration avec les provinces et les territoires, fait de la santé mentale une priorité dans le cadre de nos accords sur la santé.

Ce n’est qu’un début et nous poursuivrons le travail amorcé. Un gouvernement libéral réélu inclura la santé mentale comme élément explicite des normes de santé et de sécurité au travail dans le Code canadien du travail. Les dépendances étant étroitement liées à la santé mentale, nous investirons afin d’aider plus de gens à accéder aux services de traitement des dépendances dont ils ont besoin. Nous accroîtrons également notre soutien aux communautés LGBTQ2, notamment en investissant davantage dans la ligne d’assistance en cas de crise en santé mentale que nous avons lancée plus tôt cette année.

Peu importe qui nous sommes ou ce que nous faisons, il n’y a aucune honte à souffrir d’un trouble de santé mentale. La santé mentale touche tout le monde, qu’il s’agisse de l’un de nos proches ou de nous-mêmes. Travaillons ensemble pour mettre fin à la stigmatisation, continuer d’avancer et bâtir un Canada plus sain pour tous. »