Le gouvernement doit s’engager à rétablir le comité chargé d’enquêter sur les disparitions et les assassinats de femmes autochtones
04 septembre 2013
OTTAWA– La porte-parole libérale en matière d’affaires autochtones, la Dre Carolyn Bennett, a déclaré aujourd’hui que, le premier ministre ayant prorogé le Parlement ce mois-ci, il est essentiel que les conservateurs s’engagent immédiatement à rétablir le Comité spécial sur la violence faite aux femmes autochtones, sinon, sa mission critique et urgente risque d’être compromise.
« Le fait que Stephen Harper a décidé de proroger le Parlement réduit à néant les travaux de tous les comités parlementaires, y compris le Comité spécial sur la violence faite aux femmes autochtones, a expliqué la Dre Bennett. Si le gouvernement veut véritablement mettre fin à cette tragédie que représentent les disparitions et les assassinats de femmes et de filles autochtones, il doit immédiatement s’engager à reconstituer le comité et à lui permettre de poursuivre ses travaux dont l’importance est cruciale. »
Au cours des 20 dernières années, plus de 600 femmes et filles autochtones ont disparu ou ont été assassinées au Canada. En février 2013, une motion libérale pour une journée d’opposition – adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes – a permis d’établir le comité spécial et de lui donner comme mission de tenir des audiences et de formuler des recommandations sur le problème des disparitions et des assassinats de femmes et de filles autochtones.
« Bien que les conservateurs aient refusé de lancer une enquête nationale sur le problème, comme le demandaient des chefs autochtones partout au pays, le Parti libéral du Canada et les provinces, ils ont appuyé l’idée d’établir un comité pour mettre un terme à cette tragédie nationale, a ajouté la Dre Bennett. Je crois que le gouvernement doit aux familles des victimes de laisser le Parlement faire son travail en soumettant des recommandation, et d’ensuite agir en conséquence. »