Le mirage du régime des soins de santé de M. Mulcair
28 août 2015
MONTREAL – Thomas Mulcair devra rompre ses promesses et imposer des coupures budgétaires massives pour équilibrer le budget du printemps prochain, et la promesse du NPD dans le dossier des soins de santé semble être la première sous le couperet, a déclaré Marc Garneau, candidat libéral dans Notre-Dame-de-Grâce–Westmount.
Selon la Presse canadienne :
« Le chef du NPD, Tom Mulcair, revient sur sa promesse de rétablir jusqu’à 36 milliards de dollars en transfert aux provinces alors qu’il s’engage à payer d’autres engagements coûteux de sa campagne électorale dans les limites d’un budget équilibré. »
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Le chef du NPD a fait cette promesse pour la première fois l’été dernier lors du discours, qualifié d’historique par son parti, qu’il a prononcé devant l’Association médicale canadienne. Il avait alors fustigé le gouvernement de Stephen Harper pour son plan visant à réduire, dès 2017, le taux d’accroissement des transferts aux provinces en matière de santé, une mesure, disait-il, qui déroberait 36 milliards de dollars aux provinces sur 10 ans.
« Un gouvernement néo-démocrate utilisera chaque surplus budgétaire pour annuler les coupures au régime de soins de santé », avait-il dit à l’époque.
Cependant, M. Mulcair a peu parlé, depuis, de cette promesse alors qu’il en a ajouté un nombre d’autres, dont un programme national de services de garde de 5 milliards de dollars, qui apparemment aurait la priorité.
Interrogé sur la question des transferts en santé, jeudi, lors d’un arrêt de sa campagne électorale à Toronto, M. Mulcair a répondu qu’il semblerait que les surplus budgétaires sur lesquels il tablait sa promesse ne se matérialiseront pas.
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Il n’a pas précisé où il trouverait les surplus pour payer les transferts en santé tout en honorant ses autres engagements de la campagne électorale. » [traduction]
« La promesse de Thomas Mulcair d’équilibrer le budget en seulement six ou sept mois signifie que le NPD sera obligé d’imposer des coupures budgétaires et de manquer à ses promesses », a dit M. Garneau. « M. Mulcair semble déjà revenir sur sa promesse de dépenses en soins de santé. »
« Sur la question du salaire minimum, des garderies et, maintenant, des soins de santé, Thomas Mulcair fait de beaux discours, mais qui sont sans substance. Ça ne rime à rien », a conclu M. Garneau. « Quelles autres coupures budgétaires Thomas Mulcair va-t-il imposer? Quelles autres promesses va-t-il rompre? »