Le processus libéral d’investitures ouvertes apporte des changements bien nécessaires
27 mars 2014
Lorsque Justin Trudeau s’est engagé à ce que les mises en candidature soient ouvertes dans 338 circonscriptions, partout au pays, il a très clairement précisé ceci : notre processus d’investiture ouvert a pour objet de donner aux libéraux de la base, dans chaque circonscription, le choix de la personne qui les représentera lors des prochaines élections, car ce n’est pas à lui, le chef, de décider, mais aux libéraux.
Pour M. Trudeau, l’ouverture du processus d’investiture est liée à sa volonté de se mettre au service de ses concitoyens, ainsi qu’à la façon dont il conçoit ce que devrait être un mouvement politique. Il l’a lui-même exprimé on ne peut mieux durant sa course à la direction du parti : « Il nous faut un parti de dirigeants communautaires, qui soit au service des collectivités. »
Un nombre sans précédent de personnes se déclarent prêtes à se joindre à l’équipe du Parti libéral du Canada. Nous avons accueilli plus de 50 000 nouveaux adhérents au cours des trois derniers mois seulement. Nous avons vu des centaines de femmes faire le premier pas et envisager de se lancer en politique à la suite de notre campagne #JeLaConnais. Et nous savons que ce n’est qu’un début.
M. Trudeau a mis fin au système en vigueur précédemment qui donnait au chef le choix des candidats à l’investiture, et il s’est engagé à ce que nous appliquions des règles de participation nouvelles et positives, qui nous permettent d’éviter les luttes malveillantes, porteuses d’exclusion et de division que nous avons connues par le passé. Lors des assemblées d’investiture ouvertes qui se tiendront partout au pays, ce seront les libéraux de la base qui décideront qui seront nos candidats. Cela ne veut pas dire pour autant que les règles instaurées par le Parti peuvent être enfreintes, ni que des candidats potentiels et leur équipe peuvent se comporter comme ils veulent pendant les courses à l’investiture.
Lors de la course à la direction, M. Trudeau a demandé et obtenu du Parti libéral la mission de changer son mode de fonctionnement. Rien d’étonnant à cela : l’ancienne façon de procéder avait abouti à des résultats qui se dégradaient de plus en plus.
Le Parti en tant que tel devra toujours donner « le feu vert » aux candidats potentiels (comme d’autres partis le font et comme le Parti libéral l’a toujours fait). Certes, il appartiendra pleinement aux libéraux de la base de décider localement qui les représentera, mais cela ne veut pas dire que nous, qui faisons partie de l’équipe de campagne, fermerons les yeux sur des comportements inacceptables et dommageables de la part de candidats potentiels durant le processus d’investiture.
Ces nouvelles règles de participation requièrent un changement de culture dans notre Parti. Changer n’est jamais facile et cela exigera encore beaucoup de travail acharné. Mais nous n’abandonnerons jamais notre engagement à instaurer un changement positif, ni l’espoir dont il est porteur. Nous ne pouvons pas nous le permettre. Notre chef n’en attend pas moins de nous, car il sait que les Canadiennes et les Canadiens les jeunes, particulièrement, ont soif de ce changement.
Katie Telford et Dan Gagnier
Coprésidents de la campagne nationale
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Cette lettre a été publiée sur le site Web du Toronto Star (en anglais seulement). Vous pouvez la lire ici.