Le vide de 28 milliards de dollars de Thomas Mulcair
30 août 2015
M. Mulcair va rompre ses promesses et imposer des compressions budgétaires
OTTAWA – En adoptant l’approche économique de Stephen Harper, M. Mulcair se retrouve avec un vide d’au moins 28 milliards de dollars qu’il ne peut combler qu’avec des compressions budgétaires et en rompant les promesses du NPD.
« M. Mulcair ne dit pas la vérité aux Canadiennes et Canadiens au sujet de ses engagements bidons. Nous avons donc passé en revue les chiffres pour lui. Le résultat a été un vide de 28 milliards de dollars entre les promesses creuses de M. Mulcair et son engagement à joindre M. Harper pour éliminer le déficit dans les six mois, a déclaré John McCallum, candidat libéral dans Markham—Thornhill. Ça signifie que M. Mulcair fera des coupes sombres et se dérobera à ses promesses creuses, comme celles des garderies et du transport collectif. Il recule déjà sur ses engagements de financement en soins de santé. »
« En fait, en refaisant les calculs à la place de M. Mulcair, on voit que le vide à combler dépasse les 28 milliards de dollars, parce que cela n’inclut pas le coût des promesses non chiffrées du NPD concernant, par exemple, les anciens combattants et les soins à domicile, a précisé M. McCallum. Toutes les sources de revenus citées par M. Mulcair ne lui permettront pas de combler ce vide. »
M. McCallum a souligné que pour le premier budget seulement, M. Mulcair ne pourra pas tenir les promesses suivantes :
- 595 millions $ dans les garderies
- 1,3 milliard $ pour le transport en commun
- 570 millions $ en réduction de l’impôt des petites entreprises
- 420 millions $ dans les infrastructures
- 940 millions $ dans le logement social et abordable
- 721 millions $ dans l’éducation des Premières Nations
- 100 millions $ pour les aînés.
« Il est depuis longtemps clair que les chiffres de M. Mulcair ne riment à rien. Les libéraux lui ont posé des questions, les journalistes lui ont posé des questions, mais M. Mulcair n’a jamais répondu, parce qu’il n’a pas de réponse, a dit Jean-Yves Duclos, professeur d’économie et candidat libéral dans la circonscription de Québec. Aujourd’hui, nous connaissons la vérité. M. Mulcair dit ce qui l’arrange sans pour autant pouvoir appuyer ce qu’il avance. Ses propositions sont un mirage. »
« M. Mulcair a adhéré aux politiques économiques ratées de M. Harper. Il s’oppose à notre plan d’augmenter les impôts du un pourcent des personnes les plus riches, il s’oppose à notre proposition de réduction des impôts de la classe moyenne, et il enverra tous les mois à des millionnaires des chèques d’allocation pour leurs enfants, a conclu MaryAnn Mihychuk, ancienne ministre du gouvernement néodémocrate du Manitoba et candidate libérale dans Kildonan—St. Paul. Cette élection offre le choix entre, d’un côté, des emplois et la croissance, et de l’autre, des coupes. M. Mulcair a fait le mauvais choix. »