Les économistes de plus en plus nombreux à pourfendre le cadre financier bancal du NPD
21 septembre 2015
HALIFAX (N.-É.) – Un nombre croissant d’économistes critiquent le cadre financier de Mulcair, de concert avec l’ancien directeur parlementaire du budget Kevin Page, qui l’a qualifié de « gruyère » plus tôt cette semaine.
« Il serait étonnant que les estimations du budget fédéral se concrétisent dans une économie qui était techniquement en récession au cours des six premiers mois en raison du prix du pétrole en avril… Je ne veux pas attaquer ouvertement les chiffres présentés ici, mais ils sont contestables. » (Fred O’Riordan, Ernst & Young, CTV, le 16 septembre 2015)
« Il s’agit de la plus grande faiblesse de ce document ***faisant référence au budget 2015*** » (Kevin Milligan, Vancouver School of Economics, Twitter, le 16 septembre 2015).
« Si vous voulez balayer sous le tapis les événements économiques des cinq derniers mois, continuez à utiliser le budget 2015 comme référence. » (Kevin Milligan, Vancouver School of Economics, Twitter, le 16 septembre 2015)
« Les prévisions des cours pétroliers du budget 2015 étaient *très* optimistes. Quelques-uns ont déchanté, n’est-ce pas? » (Kevin Milligan, Vancouver School of Economics, Twitter, le 16 septembre 2015)
« Si les estimations des prix du pétrole du budget 2015 étaient vraies, le gouvernement pourrait financer les infrastructures à coup de milliards en achetant les cours à terme du pétrole. » (Mike Moffatt, Ivey Business School, Twitter, le 16 septembre 2015)
« Nos économistes disent que le plan du NPD repose sur des prévisions d’excédent budgétaire faites au moment où le prix du pétrole était plus élevé qu’aujourd’hui. » (Katie Simpson, CTV, le 16 septembre 2015)
« Le NPD avait d’autres dépenses en point de mire. Ces dépenses viennent avec une facture élevée. D’un point de vue purement fiscal, les caisses sont vides. » (Craig Alexander, C.D. Howe Institute, le 16 septembre 2015)
« Il y a quelques erreurs très graves que Thomas Mulcair est incapable d’expliquer. M. Mulcair ne pourra pas tenir ses promesses parce qu’il a adopté le cadre financier de Stephen Harper et qu’il utilise des informations périmées. C’est de la pure fiction, a déclaré le candidat libéral dans Halifax-Ouest, Geoff Regan. Les promesses de Mulcair sont vaines et relèvent de la plus pure fantaisie. »
« Quelles que soient les promesses de Thomas Mulcair en Nouvelle-Écosse aujourd’hui, soit il ne pourra jamais en assumer le coût, soit il devra remettre à des années plus tard les vrais investissements. Ses promesses vides de garderies ne verront pas le jour avant plusieurs années et ce seront les provinces qui paieront la facture, a dénoncé M. Regan. Le choix que doivent faire les Canadiennes et les Canadiens est clair : soit les investissements libéraux qui créeront des emplois et de la croissance économique, soit les compressions budgétaires et les promesses rompues du NPD ou des conservateurs qui nous coûteront des emplois et affaibliront l’économie. »