Les libéraux condamnent les attaques des conservateurs visant la séparation de la flottille
22 avril 2013
OTTAWA– Le porte-parole libéral en matière de pêches et d’océans Lawrence MacAulay a déclaré aujourd’hui que des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information révèlent ce que pensent vraiment les conservateurs des politiques sur la séparation de la flottille et les propriétaires‑exploitants.
« Une fois de plus, les conservateurs de Harper s’en prennent aux pêcheurs et aux Canadiens des provinces de l’Atlantique, ainsi qu’à leurs industries saisonnières et à leur mode de vie, de dire M. MacAulay. Ces dernières remarques sont tout bonnement dégradantes et font lamentablement penser aux commentaires tristement célèbres du premier ministre Harper sur l’existence d’une culture du défaitisme dans le Canada atlantique. »
Dans une lettre en date du 13 mars 2012 adressée au ministre des Pêches Keith Ashfield, le sénateur conservateur Stephen Greene met à jour la véritable position des conservateurs, en qualifiant la séparation de la flottille d’« immorale » et de « l’une des pires politiques industrielles de l’histoire du Canada ». Plus particulièrement, le sénateur dit que la séparation de la flottille est responsable de « plusieurs générations de dépendance », de « l’acceptation d’une fraude massive à l’assurance-emploi », et de « la perpétuation d’une culture de la dépendance ». Il conclut en proposant d’aider le ministre Ashfield à « enfoncer un pieu dans cette politique ».
« Ce genre de propos est incroyablement insultant pour les milliers de pêcheurs de l’est du Canada qui gagnent fièrement leur vie grâce à la pêche sur le littoral; la séparation de la flottille protège les intérêts des petits propriétaires-exploitants indépendants et des collectivités qui vivent de la pêche dans la région de l’Atlantique, a ajouté M. MacAulay. Le premier ministre doit sur-le-champ condamner les propos déplorables tenus par ce membre du caucus conservateur qui qualifie d’“immoral” le mode de vie des Canadiens de l’Atlantique, et présenter des excuses. »
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Contexte :
La lettre du sénateur conservateur Stephen Greene peut être lue en cliquant ici. La lettre est transmise dans sa langue originale.