M. Harper met en danger les emplois du secteur de l’automobile
20 septembre 2015
WINDSOR (ON) – Lors du débat des chefs de jeudi dernier organisé par le Globe and Mail, Stephen Harper a suscité de sérieux doutes sur sa réticence à protéger des emplois du secteur vital de l’automobile dans le Sud de l’Ontario.
« Le chef conservateur a fait des vagues jeudi lorsqu’il a indiqué sa détermination à faire partie d’une entente de partenariat transpacifique, même face à l’opposition du secteur de l’automobile, dont les membres craignent que cela aboutisse à un afflux massif de pièces détachées étrangères, fabriquées par une main-d’œuvre à bon marché, et à la mort de leur secteur. ‘Le secteur de l’automobile se dit préoccupé, comme d’autres secteurs… Je ne dis pas qu’ils apprécieront nécessairement tout ce qui est dans [l’entente],’ a déclaré M. Harper. » (Globe and Mail, le 19 septembre 2015)
« Stephen Harper n’est pas digne de confiance. Lors du débat de jeudi dernier, il a laissé échapper qu’il renonçait à tenter de protéger le secteur de l’automobile, tout en négociant le partenariat transpacifique, a déclaré le candidat libéral dans Windsor—Tecumseh, Frank Schiller. Le programme commercial de Stephen Harper et des conservateurs n’a pas donné à notre secteur manufacturier ainsi qu’à notre secteur de l’automobile ce à quoi ils étaient en droit de s’attendre. Windsor—Tecumseh mérite mieux. Je me battrai pour offrir de meilleures ententes, de meilleurs emplois et de meilleurs débouchés. »
« Le secteur canadien de l’automobile emploie, directement et indirectement, quelque 400 000 Canadiens, dont la plupart, ici-même, dans le Sud de l’Ontario. Cette région ne s’est pas encore complètement remise de la première récession de M. Harper, a dit le candidat libéral dans Windsor-Ouest, David Sundin. Les libéraux sont bien conscients que les échanges commerciaux aident notre économie et la classe moyenne, mais nous ne pouvons pas nous fier à M. Harper pour soutenir les emplois du secteur de l’automobile ou du Sud de l’Ontario. Il devrait être à la table à négocier une meilleure entente, plutôt que de simplement renoncer et revenir sur sa position. »