Mon message aux dirigeants municipaux de partout au Canada
03 juin 2013
Cette fin de semaine, je suis allé à Vancouver et j’ai parlé à des dirigeants municipaux de partout au pays dans le cadre du congrès annuel de la Fédération canadienne des municipalités. Je leur ai fait part de mon point de vue sur les grands défis auxquels notre pays fait face, et de ma vision pour le Canada.
Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais je veux partager avec vous la façon dont je me propose de relever ces défis et de résoudre également d’autres problèmes.
De mon point de vue, nous – spécialement ceux d’entre nous qui occupent des fonctions politiques – devons être beaucoup plus ouverts et responsables de nos paroles, de nos convictions et surtout, de nos actes.
Nous avons le devoir d’être francs avec les Canadiens et de leur dire honnêtement quelles sont nos opinions et pourquoi nous les défendons, même – et peut-être surtout – si elles risquent de nous rendre impopulaires auprès de certains. C’est un devoir que, jusqu’ici, les conservateurs n’ont pas fait.
Notre pays fait face à de très réels défis. Comment pouvons-nous construire des infrastructures modernes propres à soutenir la croissance économique et démographique? Comment pouvons-nous nous assurer que tous les Canadiens ont accès à un logement abordable? Comment pouvons-nous faire en sorte que nos collectivités – de la plus petite agglomération à la plus grade métropole – soient les plus sûres du monde?
Je crois que l’atout majeur de ce pays est notre diversité. Nous devrions être fiers de nos collectivités et de nos régions, fiers du fait que notre système de fonctionnement est ouvert et souple, si bien que des solutions élaborées dans une collectivité peuvent être adaptées et appliquées ailleurs, partout au Canada.
Je ne crois pas que l’approche descendante devrait être appliquée pour élaborer la politique gouvernementale. Je crois au partenariat. Les Canadiens veulent savoir que nous travaillons ensemble, que nous veillons à protéger leurs intérêts et que nous les aidons à résoudre leurs problèmes.
Pour moi, le problème majeur est le fait que le revenu des Canadiens de la classe moyenne n’a pas augmenté décemment en 30 ans. Le fait que l’économie ait plus que doublé pendant cette période cache le vrai problème : durant ces trois décennies, les revenus de la classe moyenne n’ont augmenté que de 13 %. Pour la première fois, les Canadiens doutent de pouvoir laisser à leurs enfants un pays meilleur que celui qu’ils ont hérité de leurs parents.
À cause de cela, les gens sont de plus en plus inquiets. Les millions de Canadiens de la classe moyenne craignent que le progrès – une notion qui est au coeur de l’idéal que poursuivent les Canadiens – soit très réellement compromis.
Nous serons tous jugés d’après la qualité de nos interventions face à ce problème crucial.
Je suis assez optimiste pour croire que faire mieux est toujours possible.
C’est pourquoi je suis impatient de collaborer avec vous pour construire un Canada plus fort. J’espère que vous accepterez cette invitation à contribuer à notre plate-forme électorale pour 2015, quelle que soit votre allégeance politique.
Justin