Mulcair et l’Alberta : « le scandale qu’est le développement des sables bitumineux canadiens »
11 septembre 2015
EDMONTON – Mulcair dit ce qui l’arrange. Il dira tout ce que les Albertains veulent entendre.
« Vous ne m’entendrez jamais parler contre le développement des sables bitumineux », proclamait M. Mulcair en anglais alors qu’il était candidat dans la course à la chefferie du NPD. (Toronto Star, le 9 août 2015).
Vraiment?
En français cette fois-ci, en 2010, Thomas Mulcair n’était pas aussi positif à l’endroit de l’Alberta et des sables bitumineux :
« Le portrait complet du scandale de l’exploitation des sables bitumineux au Canada révèle la profondeur de la bêtise de ceux qui accélèrent cette exploitation. »
« ce texte demeure accessible à toute personne désireuse de connaître l’étendue des dégâts causés par l’exploitation débridée des sables bitumineux au Canada. »
(Extraits tirés de la préface de Thomas Mulcair pour « Les sables bitumineux : la honte du Canada » de Andrew Nikiforuk, le 1er juillet 2010)
Et ça ne s’arrête pas là.
À l’Assemblée nationale du Québec, Mulcair fulminait contre l’Alberta lors de débats portant sur des initiatives environnementales pancanadiennes :
« On est très déterminés, un, de se faire compenser pour les dépenses qu’on a déjà faites, deux, de ne pas laisser refiler aux contribuables québécois la facture pour le nettoyage dans les autres provinces, notamment en Alberta »
(Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 26 mai 2005)
« Maintenant, n’essaie pas de me refiler la facture de l’Alberta. O.K.? Bon. »
(Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 26 mai 2005)
« Le Québec va être obligé d’encore contribuer financièrement pour l’Alberta. »
(Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 2 novembre 2005)
« J’ai expliqué qu’il n’était pas question qu’on repaie une deuxième fois, notamment pour une province comme l’Alberta »
(Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 26 mai 2005)
« Alors, si lui est en train de prendre des milliards de dollars pour les swingner dans l’Ouest canadien, notamment en Alberta (…) Il n’est pas question, en ce qui me concerne. »
(Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 26 mai 2005)