Mulcair récidive et se contredit cette fois-ci sur l’enjeu des eaux usées à Montréal
08 octobre 2015
MONTRÉAL – Pour une énième fois dans cette campagne, Thomas Mulcair se contredit lui-même, cette fois-ci sur l’enjeu du déversement des eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent par la Ville de Montréal.
Rappelons que M. Mulcair affirmait hier ce qui suit : « L’idée qu’en 2015, on va lâcher des milliards de litres d’eaux usées dans le Saint-Laurent et dans ses écosystèmes, c’est tellement saugrenu que c’est évident qu’un gouvernement du NPD ne le permettrait pas. » (Source : Radio-Canada)
Le hic c’est que Thomas Mulcair a autorisé de pareils déversements à deux reprises lorsqu’il était ministre de l’Environnement du Québec, en 2003 et 2005. La première fois, 7,6 milliards de litres d’eaux usées avaient été rejetés directement dans le Saint-Laurent, et 770 millions de litres la deuxième fois.
En conférence de presse mercredi après-midi, le maire de Montréal a sommé Thomas Mulcair d’expliquer cette contradiction flagrante : « Il disait qu’il le ferait jamais, que s’il était premier ministre qu’il trouverait saugrenu d’envoyer des eaux usées dans le fleuve, qu’il nous explique 2003. » (Source : Lien)
Ce nouveau volte-face s’ajoute à une liste croissante qui inclut l’oléoduc Énergie Est, le registre des armes à feu, l’industrie des sables bitumineux, les F-35, le système de garderies du Québec, la privatisation de l’eau, le parc du Mont-Orford, le Chantier maritime Davie, le soutien aux emplois, et le Partenariat transpacifique.
Encore une fois, on voit que M. Mulcair est prêt à dire n’importe quoi et que pour lui, la fin justifie tous les moyens.