Notre plan en trois points pour stimuler l’économie

16 septembre 2015

Le plan libéral créera de bons emplois, renforcera la classe moyenne et prêtera main-forte aux gens qui travaillent sans relâche pour rejoindre les rangs de la classe moyenne.

J’ai passé les dernières années à rencontrer des Canadiennes et Canadiens d’un océan à l’autre et, partout où je vais, j’entends le même discours.

Tout le monde l’affirme, que ce soit de jeunes Canadiennes et Canadiens qui ne trouvent pas de travail, des travailleuses et travailleurs qui ne réussissent pas à obtenir une augmentation de salaire et dont les dettes s’accumulent, des familles de la classe moyenne qui doivent faire un choix pénible entre payer pour l’éducation de leurs enfants ou économiser pour leur propre retraite :

Les Canadiennes et Canadiens travaillent plus fort et plus longtemps que jamais sans rien retirer de l’économie actuelle.

Stephen Harper demande aux Canadiennes et Canadiens de continuer sur la même voie. Il veut nous faire croire que son plan raté est le meilleur que nous puissions suivre pour créer des emplois bien payés. Que c’est tout ce que nous pouvons faire pour les gens qui ont du mal à joindre les deux bouts. Que c’est tout ce que nous pouvons faire pour les villes aux prises avec des congestions routières interminables. C’est facile à dire pour lui, qui a passé la dernière décennie dans un cortège de voitures.

Mes amis, nous sommes au Canada. Il est toujours possible de faire mieux. Et nous travaillerons fort ensemble pour bâtir un meilleur pays.

Malheureusement, Thomas Mulcair n’est pas mieux. Il veut que les Canadiennes et Canadiens croient qu’il est prêt pour un changement. Mais il a adhéré au plan budgétaire de M. Harper en souhaitant atteindre l’équilibre immédiatement, quelles que soient les conséquences pour les Canadiennes et Canadiens. Cela veut dire que M. Mulcair imposera des compressions supplémentaires de plusieurs milliards, uniquement pour atteindre l’équilibre budgétaire.

Cependant, ce plan ne va pas nous permettre d’arriver à l’heure au travail, d’obtenir de meilleurs soins de santé ou de créer un seul emploi. En fait, ces compressions importantes vont nous coûter des emplois.

Les Canadiennes et Canadiens sont assez intelligents pour faire le calcul. Ils savent qu’il est impossible d’être Tommy Douglas avec un budget à la Stephen Harper. Les Canadiens comprennent que nous ne pouvons pas bâtir un meilleur pays avec des coupes, par-dessus des coupes.

Le Canada peut faire mieux. Voilà pourquoi les libéraux ont un plan en trois points qui vise à changer concrètement et positivement la vie de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens : nous investirons dans la création d’emplois, nous renforcerons la classe moyenne et nous aiderons les gens qui travaillent fort pour faire partie de la classe moyenne.

• Création d’emplois

Tout d’abord, en ce qui concerne la création d’emplois, par le biais de notre plan d’investissements, d’emplois et de croissance, nous réaliserons les plus importants investissements en matière d’infrastructures de toute l’histoire du Canada.

Nous investirons 60 milliards de dollars sur 10 ans, doublant pratiquement l’investissement prévu du gouvernement actuel.

Grâce au plan libéral, les provinces, les territoires et les municipalités disposeront du financement fédéral prévisible et à long terme dont ils ont besoin.

Notre plan consiste à nous assurer du succès des Canadiennes et Canadiens maintenant et dans les années à venir.

Nous voulons que vous arriviez à l’heure au travail, et que vous reveniez tous les jours à la maison en toute sécurité. Nous voulons transporter nos produits vers divers marchés plus rapidement et plus efficacement de façon à ce que nos entrepreneurs puissent prendre de l’expansion et créer des emplois. Tout cela pour améliorer notre qualité de vie : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les parcs où nos enfants jouent.

• Allégement fiscal pour la classe moyenne

Avec notre plan d’investissements, d’emplois et de croissance, nous voulons faire pour nos enfants et petits-enfants exactement ce que nos parents et grands-parents ont fait pour nous : bâtir un meilleur pays et donner à toutes les Canadiennes et tous les Canadiens qui travaillent fort une chance équitable de réussir.

Voilà pourquoi dans le second point de notre plan nous accorderons un allégement fiscal à la classe moyenne en demandant au un pour cent des gens les plus riches de payer un peu plus pour que les familles de la classe moyenne aient un plus d’argent pour élever leurs enfants.

• Croissance de la classe moyenne

Finalement, nous investirons dans les Canadiennes et Canadiens qui travaillent fort pour faire partie de la classe moyenne. Nous veillerons à ce que la voie de la réussite que le Canada a toujours montrée aux gens qui travaillent fort soit plus facile à explorer.

Grâce à notre Allocation canadienne mensuelle aux enfants, si vous êtes une mère monoparentale qui gagne 30 000 $ par année et que vous avez un enfant, vous aurez droit à un crédit d’impôt de 533 $. Tous les mois. C’est 100 $ de plus par mois que ce qu’offre le plan de M. Harper.

Nous donnerons aux Canadiennes et Canadiens à faible revenu une vraie chance de s’en sortir de la pauvreté. Plutôt que d’envoyer des chèques d’allocation aux plus riches, nous utiliserons cet argent pour sortir 315 000 enfants de la pauvreté. Grâce au plan libéral, neuf familles sur dix auront plus d’argent dans leurs poches. Ce n’est pas le cas avec le plan de M. Harper.

Nous réaliserons également des investissements dans les services aux enfants et les logements sociaux. Après tout, nos communautés ne peuvent croître sans eux.

Les Canadiennes et Canadiens avec qui je me suis entretenu ont réellement leur communauté à coeur et ils s’attendent à ce que le gouvernement fédéral apporte sa contribution. Ces mêmes communautés ne peuvent assumer seules les coûts et un partenaire fédéral responsable ne devrait jamais s’attendre à ce qu’elles le fassent.

Nous ne devons pas oublier que la croissance économique implique plus que la simple prospérité, car il s’agit de bâtir un pays qui donne à chacune et à chacun une chance réelle et équitable de réussir. C’est ce que l’histoire nous a enseigné et c’est ce que l’avenir exige de nous.

Les pays confiants et optimistes investissent dans leur propre avenir. Chaque fois que je regarde mes trois enfants, je me rappelle pourquoi c’est important. Je me rappelle que tout ce travail acharné en vaut la peine.

Stephen Harper veut nous faire croire que nous ne pouvons pas faire mieux, et les promesses vides de sens de Thomas Mulcair prouvent qu’il s’intéresse davantage à la politique qu’aux gens.

C’est ce qui nous distingue.

Mes amis, nous sommes au Canada. Il est toujours possible de faire mieux. Et nous travaillerons fort ensemble pour bâtir un meilleur pays.

Justin Trudeau

Chef du parti libéral du Canada

T@JustinTrudeau