Pleins feux sur le Club Laurier : Jon Gerrard
28 avril 2013
Le Parti libéral du Canada est fier de pouvoir compter sur l’honorable Dr Jon Gerrard parmi ses donateurs au Club Laurier les plus engagés. Le Dr Gerrard a grandi à Saskatoon, en Saskatchewan. Il détient un baccalauréat en économie et est également diplômé en médecine de l’Université McGill. Il a été député sous le gouvernement de Jean Chrétien, de 1993 à 1997, et il est chef du Parti libéral du Manitoba depuis 1998 et député provincial de River Heights depuis 1999. Depuis qu’il a commencé à s’impliquer au sein du Parti alors qu’il faisait ses études de premier cycle en Saskatchewan, au milieu des années 1960, il s’est dévoué au mouvement libéral et il est donateur au Club Laurier depuis plus de 20 ans.
Pouvez-vous nous dire comment vos valeurs ont aidé à façonner votre carrière et vos réalisations?
J’ai été impliqué dans les activités du Parti libéral dans plusieurs provinces. En Saskatchewan, où j’ai grandi, au Québec, pendant que je faisais mes études de médecine, quand j’étais député et maintenant, au Manitoba. Je crois tout simplement que les libéraux ont un esprit d’initiative et d’entrepreneuriat qui se conjugue à un souci de justice et d’équité pour toute la population du pays.
Une des choses qui m’a vraiment attiré vers le Parti libéral, c’est la vision que Laurier avait de ce que signifie être libéral. Il a dit qu’il y a toujours des abus à corriger, des améliorations à apporter et de nouveaux horizons à ouvrir. C’est une vision qui me plaît – celle d’un avenir extraordinaire, plein de défis et d’opportunités, exigeant d’être constamment à l’avant-garde de l’action. Le Canada, quand nous étions dans nos bons moments, a réellement été un chef de file, non seulement dans notre pays, mais aussi dans le monde, et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis un libéral.
Y a-t-il une réalisation particulière dans l’histoire du Parti libéral du Canada à laquelle vous êtes particulièrement fier d’avoir contribué?
Lorsque j’ai été élu, à l’automne 1993, j’ai eu l’honneur d’être nommé secrétaire d’État pour les sciences, la recherche et le développement. C’était une période passionnante pour moi qui étais médecin et chercheur et qui connaissais bien l’Internet. Il me semblait que l’Internet avait l’énorme potentiel d’offrir les mêmes opportunités aux gens en leur ouvrant de nouveaux horizons, particulièrement pour les gens vivant dans les régions rurales.
En janvier, Jean Chrétien présenta au cabinet l’ébauche de son discours du Trône. Il nous a donné ce discours à nous tous qui étions assis autour de la table en nous demandant de l’examiner de près, mais en fait, il y reprenait essentiellement ce qu’il avait écrit dans le Livre rouge. Il nous a dit que si nous voulions faire des ajouts, il faudrait retrancher certaines choses – une remarque typique de Jean Chrétien, un excellent homme politique. J’ai parlé de l’autoroute de l’information, parce que l’Internet n’était pas mentionné dans le Livre rouge et que j’étais convaincu que le Canada devait élaborer une stratégie en la matière, et le sujet a été ajouté. Quelque chose d’autre a été supprimé, mais nous avons constaté que ce dossier était important lorsque le budget qui a suivi a été présenté et que le Conseil consultatif sur l’autoroute de l’information a été créé, ce qui a fait avancer les choses au Canada. Cela m’a donné une magnifique occasion d’apporter ma contribution, et j’ai eu beaucoup de chance d’être en position de faire avancer le dossier de l’autoroute de l’information un peu plus vite que si je n’avais pas pu intervenir.
À votre avis, comment le Parti libéral du Canada peut-il mieux servir les Canadiens et les Canadiennes dans les années à venir?
Je pense que nous ne devrions pas avoir peur d’être courageux et audacieux, et que nous devons être ouverts aux changements qui se produisent autour de nous. À mon avis, les libéraux ont fait un important pas en avant en ouvrant le processus de sélection du chef aux sympathisants et non seulement aux membres du Parti. Je crois que nous devons prendre en considération l’évolution du monde dans lequel nous vivons et la façon dont les médias sociaux et les télécommunications créent de nouvelles opportunités pour tous les Canadiens.
Vous qui avez su démontrer un leadership constant et un engagement envers le Club Laurier et le Parti libéral du Canada, que diriez-vous à quiconque songe à franchir la prochaine étape et à se joindre au Club Laurier?
Je pense qu’appartenir au Club Laurier m’a apporté beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais au départ. Cela m’a permis de rencontrer des gens partout au Canada. Je considère que non seulement c’est un moyen très important de contribuer au Parti et au processus démocratique, mais que c’est également une façon importante de se développer personnellement, de faire du réseautage social et de se tenir au courant de ce qui se passe, pas seulement sur la scène politique, mais dans bien d’autres domaines.
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