Quand ça en vient à cela, les députés des divers partis sont tous d’accord à 100%
26 mars 2014
En matière d’affaires internationales, le Canada a une longue tradition de leadership fondé sur des principes.
Alors que la situation en Ukraine et en Russie évolue, où des idées sorties tout droit de l’époque de la guerre froide menacent les droits et les libertés que les Canadiens ont aidé à mettre en place en Europe de l’Est et ailleurs, notre leadership est de nouveau nécessaire.
Grâce à vos dons, j’ai pu me rendre en Ukraine où j’ai écouté le message positif de la population ukrainienne, rencontré les nouveaux dirigeants du pays, et vu les rues où des braves manifestants sont tombés après s’être battus pour leur liberté récemment retrouvée.
Pourtant, pendant que j’étais à Kiev, un scénario différent se déroulait dans le sud du pays. Le président de la Russie, Vladimir Poutine, envahissait lentement la Crimée, un territoire dont la superficie est environ la moitié de celle de la Nouvelle-Écosse.
Comme vous l’avez certainement appris en regardant ou en lisant les nouvelles, la Russie a ensuite annexé la Crimée, en allant vigoureusement à l’encontre du droit international et en continuant à déployer des troupes le long des frontières avec l’Ukraine.
Cette situation est dangereuse, tant pour le Canada que pour le reste du monde. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que Poutine tente de nous ramener à une époque révolue de peur et d’intimidation.
Avec d’autres, j’ai fait front commun avec le peuple ukrainien contre cette agression, et j’ai été « punie » par Poutine, en guise de représailles, dans un geste qui visait tant les libéraux, que les conservateurs et les néodémocrates.
J’ai reçu une interdiction d’entrée en Russie, parce que j’ai défendu les principes de la démocratie : c’est pour moi un honneur et une fierté d’avoir appuyé les valeurs canadiennes et occidentales.
Je sais que mes collègues parlementaires – notamment le député libéral, Irwin Cotler, le porte-parole néodémocrate en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar, le député conservateur James Bezan, et le président de la Chambre des communes, Andrew Scheer, ainsi que d’autres personnes visées par ces sanctions, notamment Paul Grod du Congrès des Ukrainiens canadiens, partagent ce même sentiment.
Soyez solidaires des parlementaires canadiens visés par les sanctions de la Russie et ajoutez votre nom dès maintenant :
http://www.liberal.ca/fr/appuyez-le-leadership-international/
Montrons au monde entier que le Canada est synonyme d’un leadership fondé sur des principes, et que nous sommes solidaires.
Chrystia Freeland
Députée, Toronto-Centre