Questions auxquelles le premier ministre n’a pas répondu au sujet de la mission en Irak
01 octobre 2014
OTTAWA – Le premier ministre a donné aux Canadiennes et aux Canadiens très peu de raisons de croire que le gouvernement parlait ouvertement de la mission militaire actuelle en Irak – ou de toute nouvelle mission. À vrai dire, M. Harper n’a pas répondu à plusieurs questions très sérieuses et légitimes.
1. Quel appui militaire le premier ministre a-t-il plus particulièrement offert aux États-Unis?
2. Quel est l’objectif canadien en ce qui concerne toute nouvelle action militaire? Quel est le plan pour atteindre cet objectif?
3. Les États-Unis ont-ils expressément demandé au Canada de déployer des chasseurs à réaction CF-18? Combien de CF-18 les États-Unis ont-ils demandés? Quelle est la durée de l’engagement demandé?
4. Le gouvernement considère-t-il des options de combat autres que le déploiement de CF-18?
5. Le Canada considère-t-il des options de combat en Syrie de même qu’en Irak?
6. Quels sont les échéanciers du Parlement pour débattre et voter au sujet d’une mission de combat?
7. Le coût additionnel d’une mission de combat réduira-t-il le montant de l’aide humanitaire que le gouvernement aurait octroyé?
8. La mission actuelle est-elle financée par les budgets actuels ou par une affectation supplémentaire?
9. Les 69 membres du personnel des Forces armées canadiennes déployés en Irak sont-ils tous dans ce pays en ce moment? Le nombre de membres déployés a-t-il augmenté? Qui donne les ordres dans le cadre de la mission actuelle?
10. Quel était l’objectif de la mission initiale de 30 jours et qu’avons-nous accompli?