Rien que les faits : Les questions auxquelles Joe Oliver n’a pas répondu
19 mars 2014
Le nouveau ministre des Finances de Stephen Harper, Joe Oliver, occupe l’un des postes les plus importants au sein du gouvernement, mais il traîne avec lui un bilan douteux. Voici les principales questions auxquelles les Canadiens doivent obtenir des réponses de sa part :
1. Votre chef de cabinet, Chris Woodcock, pourra-t-il rester responsable de votre bureau au ministère des Finances, étant donné que la GRC enquête actuellement sur le scandale Wright-Duffy dans lequel il a été activement impliqué?
2. Dans votre ancien rôle en tant que ministre des Ressources naturelles, vous avez approuvé des dépenses publicitaires de 40 millions de dollars puisées à même l’argent des contribuables, et ce pour l’année dernière seulement. En tant que ministre des Finances, ferez-vous ce que Jim Flaherty était réticent ou incapable de faire, c’est-à-dire de mettre un terme à ces publicités gouvernementales inutiles?
3. Le 1er avril prochain, votre gouvernement conservateur réduira de près de 90 pour cent les investissements dans les infrastructures, et ce même si les villes et les collectivités canadiennes sont déjà prises à la gorge. Le financement ne reviendra au niveau actuel qu’en 2019. Allez-vous annuler les compressions en matière d’infrastructures et investir afin de stimuler une croissance dont les collectivités canadiennes pourront directement bénéficier?
4. Vous avez attaqué les groupes environnementaux comme s’il s’agissait de « radicaux », et votre refus de mettre en oeuvre des règlements environnementaux plus stricts a fait en sorte que le Canada a de plus en plus de difficultés à transporter ses ressources vers les différents marchés. Allez-vous étendre cette approche hostile à la politique de croissance économique ainsi qu’aux relations que le Canada entretient avec les leaders mondiaux?
Les Canadiennes et les Canadiens veulent une chance réelle et équitable. M. Oliver doit non seulement créer des conditions favorables à une croissance économique, mais aussi assurer une croissance durable qui aidera enfin les familles en difficulté de la classe moyenne.