Stephen Harper veut décider qui est Canadien
17 septembre 2015
L’appel rejeté par la Cour d’appel n’est que sa dernière tentative de diviser les Canadiennes et les Canadiens
TORONTO – Aujourd’hui, John McCallum, candidat libéral dans Markham–Thornhill, a exhorté Stephen Harper à mettre fin à son système de citoyenneté à deux vitesses. Il réagissait ainsi au rejet par la Cour fédérale d’appel de la tentative des avocats du gouvernement conservateur d’infirmer une décision de la Cour fédérale, laquelle invalidait l’interdiction de porter un voile cachant le visage lors d’une cérémonie de citoyenneté. Ce rejet rapide par la Cour d’appel montre clairement à quel point les conservateurs de Harper dépassent les limites de ce qui est permis par la législation canadienne.
« Stephen Harper et le Parti conservateur ont créé une citoyenneté à deux vitesses en adoptant le projet de loi C-24, a déclaré M. McCallum. Son recours judiciaire rejeté hier n’est que sa dernière tentative désespérée d’encourager la méfiance entre les Canadiennes et les Canadiens. Ces dernières années, nous avons vu M. Harper augmenter le coût d’une demande de citoyenneté, essayer d’interdire le port du niqab lors des cérémonies d’assermentation et créer une nouvelle classe de citoyenneté qui peut être retirée par ses ministres. »
M. McCallum s’est également dit préoccupé par le choix des mots de Stephen Harper, qui visent clairement à diviser les communautés canadiennes. En parlant du niqab, M. Harper a dit que « ce n’est pas la façon de faire ici » et l’a qualifié de « choquant ».
« Ce qui est choquant, c’est la façon dont Stephen Harper traite les Canadiennes et les Canadiens, et son refus de reconnaître que le Canada est fort, non pas en dépit de ses différences, mais bien grâce à elles,a conclu M. McCallum. Justin Trudeau et le Parti libéral ont à cœur de rassembler les gens du pays et de respecter la Charte canadienne des droits et libertés. Un gouvernement libéral renversera les lois des conservateurs sur la citoyenneté à deux vitesses, et protégera la liberté de religion et d’expression. »