Thomas Mulcair ne peut financer sa promesse d’un régime d’assurance-médicaments
18 septembre 2015
TORONTO – Presque pas un jour ne passe sans que Thomas Mulcair ne fasse une promesse de plusieurs milliards de dollars en matière de soins de santé qu’il lui sera impossible de financer.
« Puisque M. Mulcair adopte l’approche de Stephen Harper et veut supposément éviter le déficit à tout prix, c’est impossible qu’il puisse financer des promesses de plusieurs milliards de dollars comme celle du régime d’assurance-médicaments, affirme John McCallum, candidat libéral dans Markham–Thornhill. Cette promesse est alléchante, mais elle ne repose sur aucun plan concret. »
« Déjà, les promesses clés de M. Mulcair comme les infrastructures, le transport collectif et les garderies sont sous-financées, et personne n’en verra la couleur avant longtemps. Alors quand on considère les lacunes criantes du cadre financier du NPD, les promesses creuses comme celle annoncée aujourd’hui sont encore plus douteuses », renchérit M. McCallum.
M. McCallum souligne que selon les experts tels que Kevin Page, ancien directeur parlementaire du budget, les calculs de M. Mulcair ne tiennent pas la route :
« L’ancien directeur parlementaire du budget, Kevin Page, s’est dit déçu du maigre document financier du parti et de l’utilisation du budget du ministre des Finances Joe Oliver comme point de référence : “Pourquoi accorder ce genre de crédibilité à M. Oliver?”, a demandé M. Page. “Ils sont maintenant dans un débat et [le NPD] ne peut pas vraiment dire que ces prévisions ne sont pas crédibles, car il les a utilisées.” »
…
« “Ils auraient pu faire mieux”, a confié M. Page au HuffPost. Le plan du NPD “comporte d’éventuels problèmes de durabilité à moyen terme” et n’est pas très prudent ou transparent. “Ils mettent [M. Mulcair] en mauvaise posture, car ce cadre financier est plein de trous, comme du fromage suisse”, a-t-il poursuivi. »
(Kevin Page, ancien directeur parlementaire du budget, Huffington Post, le 17 septembre 2015) [Traduction]
« S’il [Mulcair] endosse d’anciennes prévisions, il doit être en mesure de les défendre… il trafique le budget, pour le dire poliment, [il] choisit des prévisions qui l’aident. »
…
« Bref, ces chiffres ne tiennent pas la route. »
(Scott Clark, ancien sous-ministre des Finances, Huffington Post, le 17 septembre 2015) [Traduction]
« Thomas Mulcair dira n’importe quoi pour être élu, parce que pour lui, la fin justifie tous les moyens, ajoute M. McCallum. Les élections en cours sont une question de choix : d’un côté, l’investissement dans notre économie et nos communautés, et de l’autre, les coupures et les promesses brisées de MM. Harper et Mulcair. Thomas Mulcair a fait le mauvais choix. »