Thomas Mulcair n’est pas du tout l’ami de l’environnement
27 septembre 2015
M. Mulcair défraie la manchette pour son inaction face aux changements climatiques et pour avoir tenté d’exporter de l’eau et de privatiser un parc
VANCOUVER – Non seulement Thomas Mulcair a échoué en tant que ministre de l’Environnement du Québec, mais les promesses qu’il fait aujourd’hui contredisent les positions que le NPD défendait pourtant il y a quelques mois à peine.
« Thomas Mulcair est prêt à dire n’importe quoi pour arriver à ses fins. En matière de changements climatiques, ce qu’il propose aujourd’hui ressemble beaucoup à ce qu’il critiquait il y a tout juste quelques mois, a affirmé Jody Wilson-Raybould, candidat libéral dans Vancouver Granville. Pire encore, M. Mulcair n’est pas du tout l’ami de l’environnement. Au Québec, il a prôné l’exportation en vrac d’eau douce, a tenté de privatiser un parc et a fait les gros titres pour son inaction face aux émissions de gaz à effet de serre. »
« Thomas Mulcair fait de la politique avec notre environnement et notre futur », a dit Mme. Wilson-Raybould.
- M. Mulcair défraie la manchette pour son inaction face aux changements climatiques –
- « Québec critiqué pour son plan tardif relativement à Kyoto » (Montreal Gazette, le 28 novembre 2005)
- M. Mulcair a à maintes reprises prôné la privatisation et l’exportation de l’eau en vrac – M. Mulcair l’a nié lors des deux débats, mais des vidéos montrent la vérité.
- M. Mulcair voulait privatiser un parc – Selon les propos d’anciens collègues, Thomas Mulcair a voulu privatiser le parc du Mont-Orford. (La Presse, le 19 septembre 2015)
- M. Mulcair fait de la collaboration avec les provinces la pièce maîtresse de son plan, approche que le NPD critiquait tout récemment : En juin dernier, le NPD a qualifié de « bancale » la collaboration avec les provinces. (Globe and Mail, le 30 juin 2015)
« Seul Justin Trudeau a un plan pour changer ensemble, un plan qui permettra de prendre d’importantes mesures pour lutter contre les changements climatiques, de mettre un prix sur la pollution par le carbone et de travailler avec les provinces et les territoires sur ces enjeux importants », a conclu Mme. Wilson-Reybould.
Mme Wilson-Raybould a affirmé que les libéraux s’étaient engagés à la création de cibles nationales de réduction des émissions, qui seront déterminées à partir des meilleures analyses économiques et scientifiques. Ces objectifs devront tenir compte du coût économique et de l’impact catastrophique qu’aurait une augmentation de plus de deux degrés de la température moyenne du globe, ainsi que de la nécessité d’une contribution du Canada aux efforts engagés pour éviter que cela ne se produise.