VIDÉO : M. Mulcair s’insurgeait contre le soutien aux emplois, avant de faire semblant de l’endosser
02 octobre 2015
MONTRÉAL – « Tout au long de cette campagne, Thomas Mulcair a fait semblant de soutenir les entreprises locales, mais lorsqu’il était à l’Assemblée nationale, il s’est acharné agressivement contre l’idée d’investir dans les entreprises locales pour aider à créer des emplois », a déclaré Marc Garneau, candidat libéral dans Notre-Dame-de-Grâce—Westmount.
« Voici un autre exemple du fait que M. Mulcair est prêt à dire n’importe quoi », a continué M. Garneau. « Après toutes ses années en politique, M. Mulcair croit que la fin justifie tous les moyens, et les emplois canadiens ne sont que le dernier exemple. »
Thomas Mulcair dit qu’il appuie les subventions particulières aux entreprises, mais voici ce que M. Mulcair a déclaré à l’Assemblée nationale :
« Parfois, c’est un prêt; parfois, c’est carrément une subvention. Puis il nous arrive avec toujours plus ou moins le même argument, il nous dit: Bien, voyez, ça crée x jobs et finalement ces gens-là vont payer des impôts; donc, c’est bon pour l’économie. Une démonstration facile à faire, mais oh! comment trompeuse, parce que ça néglige de regarder l’effet à long terme de ce BS corporatif. » (Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 30 novembre 2000)
« Mais le problème, c’est que ça fausse tout le reste. Au Québec, les gens attendent maintenant leur chèque de BS corporatif avant d’investir. Au Québec, le gouvernement est rendu tellement omniprésent puis joue tellement dans tellement de tableaux à la fois qu’on ne peut plus parler d’un marché libre. » (Thomas Mulcair, Assemblée nationale, le 25 avril 2001)
« M. Mulcair dit aujourd’hui qu’il proposera toute sorte de subventions aux entreprises », a dit M. Garneau, en mentionnant les promesses faites par M. Mulcair d’instaurer des crédits d’impôt pour les fonds de capital de risque de travailleurs, un crédit d’impôt pour les microbrasseries, des subventions pour le secteur aérospatial, et un financement pour le secteur manufacturier. « Ces promesses sont certes sans intérêt parce qu’il ne croit pas vraiment à l’idée de soutenir les créateurs d’emplois. »
« Ce n’est là que le dernier exemple en date du fait que les propos tenus par Thomas Mulcair ne riment à rien. Après avoir vertement critiqué le système de garderies du Québec, M. Mulcair dit à présent qu’il veut l’exporter partout au Canada. Il nie avoir milité en faveur de la privatisation et l’exportation de l’eau malgré une vidéo qui en apporte la preuve. Et hier, nous avons appris qu’il s’était exprimé en défaveur du chantier naval Davie, avant de faire semblant d’y être favorable », a poursuivi M. Garneau. « Seul Justin Trudeau a un plan pour investir dans la classe moyenne et aider à créer des emplois de qualité pour la classe moyenne. Les libéraux continueront à défendre la croissance économique grâce à des investissements à long terme dans nos infrastructures et notre économie. »