L’égalité des personnes handicapées profite à tous. Quand les Canadiennes et les Canadiens qui vivent avec un handicap ont des chances égales de contribuer à leur communauté, bénéficient de la même qualité de service de la part de leur gouvernement, profitent des mêmes débouchés professionnels et jouissent de la même qualité de vie que toute autre personne, nous bâtissons une économie plus forte – et un pays plus fort.
Depuis 2015, nous œuvrons pour que cela devienne une réalité pour davantage de Canadiens. Nous avons commencé par adopter une approche de l’égalité des personnes handicapées fondée sur les droits de la personne en changeant fondamentalement la manière dont nous, en tant que pays, traitons l’inclusion et l’accessibilité. Une partie de ce travail consiste à dépasser les accommodements individuels pour privilégier la lutte contre la discrimination dans son ensemble.
À présent, nous faisons un autre choix. Nous choisissons d’avancer – en tirant parti des progrès que nous avons réalisés et en allant plus loin pour faire du Canada un pays plus juste, plus égalitaire et où la vie est abordable.
Nos progrès communs
Après une décennie de négligence de la part des conservateurs de Harper, notre priorité au cours des quatre dernières années a été l’accessibilité et l’inclusion des personnes handicapées. Cela a commencé par la nomination de la toute première ministre responsable des Canadiens handicapés. Nous avons aussi tenu un discours national sur les questions liées au handicap par le biais de ce qui allait devenir la consultation la plus inclusive jamais tenue par un gouvernement dans l’histoire de notre pays – peu importe le sujet. Nous avons organisé le tout premier sommet national pour les jeunes handicapés, sommet auquel le premier ministre a assisté. Le résultat : la Loi canadienne sur l’accessibilité.
Le Canada est aussi un fier signataire de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies. Depuis 2015, nous avons adopté une approche de l’égalité des personnes handicapées fondée sur les droits de la personne en modifiant fondamentalement la manière dont nous mettons en œuvre les principes d’inclusion et d’accessibilité. Nous avons reconnu la nécessité pour les systèmes, les politiques et les pratiques d’être conçus de façon inclusive dès le départ. Nous avons reconnu la nécessité d’aller au-delà des accommodements individuels pour remédier à la discrimination. Nous avons reconnu les avantages économiques de l’inclusion des personnes handicapées. Et nous sommes passés du « Rien à propos de nous, sans nous » au « Rien sans nous », parce que chaque décision prise par le gouvernement fédéral a un impact sur les citoyens handicapés. Ces efforts ont abouti vers la Loi canadienne sur l’accessibilité, qui est considérée comme l’avancée la plus significative en matière de droits des personnes handicapées depuis la Charte, en 1982.
Parallèlement, l’ensemble du gouvernement a travaillé à rendre les lois, les politiques, les procédures et les programmes fédéraux plus équitables et inclusifs pour les Canadiens handicapés.
- Nous avons appliqué un point de vue axé sur les personnes handicapées à nos politiques et à nos programmes phares, comme l’Allocation canadienne pour enfants, la Stratégie nationale sur le logement et le Programme national des infrastructures.
- Nous avons amélioré les politiques fiscales par des mesures qui autorisent les infirmières et infirmiers à remplir des formulaires médicaux pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH). Nous avons également créé un crédit bonifié pour les aidants naturels.
- Nous nous sommes employés à assurer la sécurité financière des Canadiens handicapés en remaniant profondément le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI).
- Nous avons amélioré notre système d’immigration en modifiant les dispositions désuètes sur l’interdiction de territoire pour motifs médicaux. Et nous avons éliminé les frais de traitement pour embaucher des fournisseurs de soins étrangers, ce qui rend ces services plus abordables.
- Nous avons modernisé notre système électoral pour qu’il soit plus facile de voter pour les citoyens handicapés.
- Nous avons amélioré l’accès aux documents en médias substituts, notamment par le biais de la ratification du Traité de Marrakech en 2016.
- Nous avons lancé le Programme de développement de la technologie accessible.
- Nous avons fait participer les personnes handicapées à la prise de décisions. En voici trois exemples : le Comité consultatif sur les questions touchant les personnes handicapées d’Élections Canada, le comité consultatif sur l’accessibilité de Postes Canada et le Comité consultatif des personnes handicapées reconstitué de l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui avait été démantelé par les conservateurs de Harper.
- Nous nous sommes concentrés sur la cueillette de données pour éclairer la prise de décisions du gouvernement, notamment en améliorant l’Enquête canadienne sur l’incapacité et en finançant une étude sur l’intersectionnalité en ce qui concerne le sexe et le handicap appelée « Plus qu’une note de bas de page ».
- Nous avons nommé la toute première sous-ministre à l’Accessibilité au sein de la fonction publique et nous nous sommes engagés à embaucher dans la fonction publique fédérale au moins 5 000 personnes handicapées au cours des cinq prochaines années. Cela s’accompagnera d’un nouveau programme de stages pour les personnes handicapées à l’échelle du gouvernement fédéral.
- Nous avons investi pour rendre les milieux de travail gouvernementaux plus accessibles et avons commencé à travailler pour que nos édifices et nos propriétés répondent aux normes les plus élevées en matière d’accessibilité. Nous avons mis en place des mesures qui exploiteront le pouvoir d’achat et de passation de marchés du gouvernement du Canada pour favoriser l’accessibilité, notamment par le biais de la mise sur pied d’un Centre de ressources et d’approvisionnement en produits accessibles.
- Nous avons respecté nos obligations internationales en matière de droits de la personne en signant le Protocole facultatif de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies et avons nommé la Commission canadienne des droits de la personne pour en assurer le suivi.
La voie vers l’égalité par l’inclusion des personnes handicapées
À l’avenir, il reste encore beaucoup de travail à faire. Les Canadiens handicapés continuent à être confrontés à des obstacles et à subir de la discrimination.
Le Canada a besoin d’un leadership fort pour faire en sorte que l’ensemble des politiques, des programmes, des pratiques et des résultats du gouvernement du Canada traduisent une approche du handicap fondée sur les droits de la personne. Pour assurer une inclusion systémique du handicap et montrer l’exemple au fur et à mesure de l’application de la Loi canadienne sur l’accessibilité, un gouvernement libéral réélu mettra ces politiques et ces pratiques en œuvre, en consultation avec la communauté des personnes handicapées. Nous entreprendrons un examen exhaustif pour faire en sorte qu’une approche cohérente de l’inclusion du handicap et des soutiens pangouvernementaux remédie à l’injustice et à l’iniquité de nos programmes et services, et remette en question les préjugés intégrés à nos processus. Cela inclut une définition du handicap en droite ligne de la Loi canadienne sur l’accessibilité.
Les Canadiens handicapés nous ont fait savoir que l’obstacle le plus important à la pleine participation économique et sociale se situait dans le domaine de l’emploi, ce qui est particulièrement le cas pour les jeunes handicapés. D’après l’Enquête canadienne sur l’incapacité, nous savons qu’environ 59 % des adultes en âge de travailler ayant une incapacité occupent un emploi, comparativement à 80 % des personnes sans incapacité.
C’est pourquoi un gouvernement libéral réélu améliorera l’inclusion économique des personnes présentant un handicap par le biais de diverses mesures qui ciblent ces obstacles, qui luttent contre la discrimination et la stigmatisation, qui sensibilisent le grand public et qui permettent de travailler avec les employeurs et les entreprises de manière coordonnée. L’une de ces mesures sera la création d’un fonds pour l’accessibilité en milieu de travail qui contribuera à augmenter la disponibilité des accommodements permettant de combler les lacunes dans l’accès à des emplois bien rémunérés et à l’éducation. Nous savons qu’améliorer l’accessibilité en milieu de travail et les résultats en matière d’emploi pour les Canadiens handicapés aura des effets extrêmement positifs, aboutira à des gains de productivité et à de plus grands profits pour les entreprises, tout en assurant une indépendance financière et une meilleure qualité de vie pour tous les Canadiens.
Nous nous concentrerons aussi sur une mise en œuvre opportune et ambitieuse de la Loi canadienne sur l’accessibilité. Au moment où nous opérationnalisons l’Organisation canadienne d’élaboration de normes d’accessibilité, nous ferons en sorte que les Canadiens handicapés et les groupes d’intervenants participent au processus. Nous collaborerons aussi avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec les peuples autochtones pour favoriser la cohérence des normes en matière d’accessibilité et une expérience concluante de l’accessibilité et de l’inclusion pour tous les Canadiens.
Le Canada a besoin d’un leadership continu pour s’assurer que les personnes handicapées puissent non seulement trouver de bons emplois, mais aussi réussir pendant les années et les décennies à venir.
Ce leadership ne viendra pas des conservateurs, qui ont prouvé que leur seul souhait est d’accorder un allègement fiscal aux Canadiens les plus riches – et de couper les programmes et les services pour le reste d’entre nous. Sur les 53 milliards de dollars qu’ils ont promis de couper, 14 milliards sont cachés – des coupes mystérieuses qui pourraient nuire le plus aux Canadiens handicapés.
Seul un gouvernement libéral réélu poursuivra les progrès qu’il a réalisés à vos côtés. Pour aider davantage de Canadiens handicapés à trouver et à garder de bons emplois, nous lutterons contre la discrimination et la stigmatisation, sensibiliserons le grand public et collaborerons avec les employeurs et les entreprises.
Ce sont ces mesures, ainsi que d’autres, qui veilleront à faire de l’inclusion du handicap un enjeu prioritaire d’un gouvernement libéral réélu. Nous savons que c’est le meilleur moyen de faire en sorte que tous les Canadiens aient une chance juste et équitable de réussir.