Une vision des enjeux liés au climat qui fait avancer le Canada
24 septembre 2019
Regardez le discours de Justin Trudeau ici.
Bonjour, tout le monde. C’est un plaisir d’être à Nano One, avec notre grande équipe libérale et le prochain député pour Burnaby-Sud, Neelam Brar!
Les dernières semaines ont été pas mal occupées. On était en tournée à travers le pays avec notre équipe libérale, donc on a enchaîné les annonces et les rassemblements.
On est allé rencontrer des travailleurs et des familles, et on leur a fait part de notre plan pour aider la classe moyenne.
Aujourd’hui, je veux prendre quelques instants pour parler de notre vision libérale de l’avenir du Canada.
Une vision qui fait avancer le Canada en s’attaquant le plus grand défi auquel notre génération est confrontée : les changements climatiques.
Vendredi dernier, des manifestations historiques pour l’action climatique ont eu lieu dans des villes du monde entier. Plus de quatre millions de personnes ont participé à des grèves pour le climat, de l’Allemagne au Ouganda, en passant par l’Australie et le Bangladesh.
Des gens de tous les âges sont descendues dans les rues pour exiger du leadership et du changement.
Mais ça ne devrait pas nous surprendre.
Nous sommes arrivés à un point tournant. Les citoyens réalisent que la crise climatique est bien réelle.
Les gens prennent conscience de l’urgence d’agir.
Et c’est parce que les jeunes comme Greta Thunberg, qui n’a que 16 ans, mènent la conversation.
Les jeunes savent que la science ne ment pas : l’urgence n’a jamais été aussi grande.
Ils voient les impacts de cette crise, qu’on pense aux inondations et aux incendies qui détruisent des communautés entières, à la migration forcée, à la baisse de la qualité de l’air et à l’extinction d’espèces.
Nos enfants ont peur, car ils savent que ce sera à eux de nettoyer les dégâts.
Les changements climatiques ont donné lieu à des conversations difficiles mais inspirantes avec mes propres enfants, qui, comme plusieurs de leurs amis, comprennent l’ampleur de la situation.
Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui peut en dire autant.
Certains politiciens, habituellement les partis conservateurs, jettent l’éponge et disent qu’il n’y a rien à faire. Ils reculent et se rabattent sur leurs vieilles habitudes, c’est-à-dire négliger notre environnement et faire comme si les changements climatiques n’existaient pas.
Ou encore, si vous êtes l’ancien ministre des Finances conservateur, Joe Oliver, vous admettez que les changements climatiques sont réels, pour ensuite dire que c’est une bonne chose pour le Canada…
Voici ce que nous, les libéraux, on dit : la crise climatique est bel et bien réelle et on n’a plus une minute à perdre – les dirigeants conservateurs ont déjà perdu trop de temps.
Ça prendra du courage et de la planification. Du leadership sur le terrain et des investissements de la part du gouvernement.
Mais si on limite les effets des changements climatiques et qu’on s’adapte, c’est une bataille qu’on peut remporter. Et on peut mener ce combat au Canada. En fait, c’est ce qu’on doit faire parce que notre pays se réchauffe presque deux fois plus vite que le reste du monde.
Que vous aimiez découvrir les Rocheuses ou le parc national du Gros-Morne, faire de la luge en campagne ou passer du temps au chalet dans les Laurentides, être dehors et passer du temps dans la nature, ça fait partie de notre identité canadienne.
Les Canadiens comprennent donc très bien l’importance de protéger notre environnement.
Parfois, ça demande beaucoup de travail.
Mais vous savez ce qui a aussi demandé énormément de travail? Le traité sur les pluies acides. L’immigration. Les soins de santé universels. La Charte des droits et libertés.
Mais les Canadiens ont l’habitude d’affronter les enjeux auxquels ils sont confrontés.
De s’unir et de se mettre au travail.
On ne recule pas face à l’ampleur du défi lorsque les choses se corsent.
En fait, si vous êtes libéraux, ce n’est qu’une raison de plus d’agir rapidement.
Dans quelques années, je veux pouvoir regarder mes enfants dans les yeux et leur dire qu’on a redoublé d’efforts pour lutter contre les changements climatiques. Et on a déjà commencé le travail.
Notre plan n’est pas parfait, mais on réalise des progrès importants.
La tarification de la pollution, la protection de nos océans, l’élimination progressive des centrales au charbon, l’interdiction des plastiques à usage unique… Ces politiques ne sont pas disparates : elles font partie intégrante d’un plan plus large.
Les entreprises commencent aussi à faire leur part, mais pas assez rapidement. Elles doivent agir, parce qu’en tant que gouvernement et en tant que citoyens, on ne peut pas tout faire tout seul.
On doit multiplier nos efforts. On doit continuer à exiger des changements. On doit continuer d’avancer.
Un gouvernement libéral réélu continuera de faire avancer le Canada.
Le Canada est en voie de réduire ses émissions de 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005.
Et ce matin, on s’est engagés à dépasser cette cible en annonçant qu’on se joignait à une coalition de pays dont l’objectif est d’atteindre la cible de zéro émission nette sur les gaz à effet de serre d’ici 2050. Ça veut dire qu’on va prendre des mesures pour neutraliser les effets des émissions.
Ça représente une opportunité en or pour les Canadiens.
On va devoir réduire nos émissions, transformer notre économie et utiliser le pouvoir de la nature – comme planter des arbres et protéger nos écosystèmes – pour atteindre la cible de zéro émission nette.
C’est une cible ambitieuse, mais atteignable. Ici au Canada, on va nommer un groupe d’experts pour nous aider à définir la voie à suivre et on fixera des cibles tous les cinq ans.
On va atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 – pas seulement parce qu’on peut le faire, mais parce qu’on doit le faire.
Et une partie importante de notre plan visant à atteindre la cible de zéro émission nette est de créer un écosystème où les entreprises du secteur des technologies propres peuvent réussir.
Le secteur mondial des technologies propres représente une opportunité de plusieurs billions de dollars, ainsi le marché des technologies propres est en pleine expansion.
C’est dans cette direction que va le monde. C’est le nouveau territoire économique à exploiter.
Les entreprises et les pays innovent déjà. Ils voient ce qui s’en vient et ils veulent jouer un rôle – pas seulement pour freiner les effets des changements climatiques, mais aussi pour en tirer profit.
Les conservateurs préfèrent se mettre la tête dans le sable. Ils nient la science et espèrent que les autres pays agiront.
Ils n’ont aucun plan pour réduire les émissions. Aucun plan pour créer des emplois. Aucun plan pour l’avenir.
La seule chose qu’ils ont faite, c’est de se distancer des innovateurs.
De leur côté, les libéraux veulent que le Canada soit un chef de file mondial en matière d’énergie propre. On veut être au cœur de la solution.
Un gouvernement libéral réduira de moitié l’impôt des entreprises qui produisent des technologies à zéro émission. Par exemple, ça s’appliquerait aux compagnies qui fabriquent des batteries pour les véhicules à zéro émission ou les entreprises qui imaginent la prochaine génération de panneaux solaires.
On a au Canada le talent, la vision et la réputation d’être le meilleur endroit au monde pour démarrer et faire croître une entreprise de technologies propres.
Lorsqu’on fait avancer notre pays, on doit aussi veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.
On va donc introduire une Loi sur la transition équitable, qui fera en sorte que les travailleurs aient accès à la formation et au soutien dont ils ont besoin pour réussir dans une économie plus verte.
L’idée d’une telle loi a d’abord été introduite lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques.
Et maintenant, le Canada va devenir l’un des premiers pays au monde à en faire une réalité.
Une fois mise sur pied, la Loi contribuera à la réussite de nos communautés non seulement aujourd’hui, mais pour des générations à venir.
Ensemble, on peut continuer à faire avancer notre pays.
Ensemble, on peut continuer à bâtir un pays où les entreprises de technologies propres sont prospères, où nos citoyens sont encouragés à faire des choix plus verts et où nos travailleurs s’épanouissent alors qu’on amorce notre transition écologique.
Mes amis, la réalité est que les discussions politiques qui nous attendent porteront sur l’atténuation des changements climatiques. C’est un fait. C’est le grand défi mondial de notre époque.
Politiciens, universitaires, scientifiques, entrepreneurs, Canadiens – nous aurons tous un rôle à jouer.
Vous devez donc vous demander : voulez-vous être représenté par une équipe qui propose un plan sérieux et ambitieux et qui s’engage à en faire davantage?
Ou voulez-vous une équipe de climatosceptiques qui n’a aucune vision à long terme de l’avenir du Canada en matière d’environnement et d’économie?
Les conservateurs veulent nous ramener en arrière et rendre la pollution gratuite à nouveau. Ce n’est pas une exagération : ils ont dit aux Canadiens que c’est ce qu’ils vont faire.
Les conservateurs ignorent les changements climatiques, parce qu’ils ne croient pas que c’est un enjeu économique. Mais ils se trompent royalement.
On paie pour les changements climatiques quand notre sous-sol est inondé.
Ou quand nos autoroutes sont inondées et on arrive en retard au travail.
On paie pour les changements climatiques quand nos primes d’assurance augmentent.
Ou quand les touristes décident de ne pas visiter une ville parce qu’on ne peut pas respirer l’air à cause des feux de forêt.
On paie quand la sécheresse dévaste des récoltes.
On paie quand des canicules mortelles paralysent nos villes pendant des jours.
Les changements climatiques augmentent déjà le coût de la vie des Canadiens. On doit prendre les changements climatiques au sérieux, et ça commence par l’établissement de cibles ambitieuses mais essentielles et par l’élaboration d’un plan de match.
On n’investit pas seulement dans les technologies propres, le transport collectif et les infrastructures résistantes aux changements climatiques – on investit dans l’avenir du Canada. On investit dans nos enfants et dans un avenir meilleur.
Pour simplifier les choses, le plan libéral est axé sur la création d’emplois et la réduction de la pollution. Le plan des conservateurs propose moins de mesures, mais coûtera plus cher à mettre en œuvre.
Doug Ford, Jason Kenney, Andrew Scheer. La génération de politiciens conservateurs actuelle, c’est du pareil au même lorsqu’il est question d’environnement. Ce n’est pas une préoccupation pour eux et ils ne comprennent pas ce qui est en jeu.
Nos enfants vont avoir des questions difficiles à nous poser sur les changements climatiques. Les Conservateurs n’ont aucune réponse.
Nous, oui.
On doit faire plus. Et on va faire plus.
Dans le cadre de cette élection, les Canadiens font face à un choix important : retourner en arrière, ou bien s’unir et choisir d’avancer.
En tant que libéraux, voici notre promesse : on n’offrira pas de réduction d’impôt au un pour cent des plus riches ou aux grands pollueurs, mais on rendra la vie plus abordable et on luttera contre les changements climatiques.
Voilà ce qu’on offre : un plan concret pour les familles – et pour l’avenir.
Moi, je choisis d’avancer – pour notre planète, pour nos enfants et pour tous les Canadiens.
Merci.