Les mesures annoncées dans cette section profiteront directement aux femmes, aux Noirs, aux Autochtones, aux communautés racisées, aux nouveaux arrivants, aux jeunes, aux personnes handicapées et aux membres de la communauté LGBTQ2 qui sont confrontés à de plus grands obstacles pour accéder à de l’aide et à des services en raison d’inégalités systémiques, comme le sexisme, l’homophobie, la transphobie, le racisme et la pauvreté.
Le soutien aux Noirs profitera surtout aux jeunes, notamment ceux vivant dans des milieux urbains. Comparativement à la moyenne canadienne, les Noirs sont plus susceptibles de souffrir d’insécurité financière et sont plus susceptibles d’être de nouveaux arrivants canadiens.
L’égalité des sexes et la diversité dans la direction sont essentielles pour bâtir une société juste et démocratique. En 2018, seulement 11 % des conseils d’administration comptaient une directrice et 27 % en avaient deux. Ces chiffres sont encore plus bas dans une optique intersectionnelle.
Les expériences de violence fondée sur le sexe sont assez fréquentes au Canada, les femmes ayant signalé environ 536 incidents de violence conjugale à la police par 100 000 habitants en 2019. Les personnes qui sont les plus à risque vivent dans les régions rurales et éloignées, ou sont des femmes autochtones, des femmes racisées, des femmes handicapées, des personnes de genres divers et des membres de la communauté LGBTQ2.
En 2018, les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentaient 30 % de la population de la communauté LGBTQ2+ et le tiers de tous les couples de même sexe au Canada en 2016 étaient mariés, alors que les deux tiers étaient des conjoints de fait.
Environ 12 % des couples de même sexe avaient des enfants à la maison en 2016. Nous nous attendons à ce que les mesures annoncées profitent surtout aux jeunes Canadiens de la communauté LGBTQ2+ qui vivent principalement dans les grandes régions métropolitaines au Canada.
Un Canadien sur cinq âgé de 15 ans ou plus a un handicap. Parmi eux, 14,3 % sont également membres d’un groupe désigné comme une personne racisée. Aussi, les femmes (24 %) sont plus susceptibles d’avoir un handicap que les hommes (20 %). Le revenu des personnes handicapées est inférieur à celui des personnes non handicapées, alors que les femmes de ce groupe ont un revenu médian 25 % inférieur à celui de leur homologue masculin.