55 % des personnes qui éprouvent un besoin précaire en logement sont des femmes. Les immigrantes présentent encore plus de risques d’insécurité liée au logement, car elles sont souvent dépendantes de leur époux ou de leur famille sur le plan financier. Augmenter l’offre de logements abordables, protéger les locataires contre les évictions, encourager les habitations multigénérationnelles et travailler à mettre fin à l’itinérance chronique sont des mesures qui profiteront aux femmes dans toute l’étendue de leur diversité, ainsi qu’aux autres groupes vulnérables, comme la communauté LGBTQ2, les Autochtones et les jeunes.
La persistance de normes sociales pousse les femmes à continuer de consacrer davantage de temps à des tâches de soutien non rémunérées, comme la garde d’enfants. Statistique Canada montre que près d’un parent sur 10 (ce qui est surtout le cas des femmes) d’enfants de moins de 6 ans a dû changer son horaire de travail à cause de l’absence de services de garde d’enfants. Les investissements que nous prévoyons faire dans un système d’apprentissage et de garde
des jeunes enfants sont primordiaux pour que les femmes puissent participer pleinement à l’économie et qu’aucune famille ne se prive de confier ses enfants à une garderie à cause du coût.
Selon l’OCDE, les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de déclarer qu’elles prennent régulièrement soin de parents malades, handicapés ou âgés. Notre plan visant à soulager le fardeau du travail non rémunéré facilitera la participation des femmes à la main-d’œuvre salariée et créera des emplois de qualité dans des secteurs où les femmes travaillent. De plus, la bonification du crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire soutiendra la création de nouveaux emplois et permettra aux aidants naturels, qui sont principalement des femmes, de rejoindre le marché du travail.
Notre plan visant à augmenter le SRG et à bonifier les prestations de survivant aura des répercussions particulièrement positives sur les femmes. 75 % des aînés qui vivent dans la pauvreté sont des femmes.
Les jeunes ont été parmi les plus durement touchés par les répercussions économiques de la pandémie et leur santé mentale s’en est ressentie. L’aide que nous apportons aux étudiants bénéficiera plus particulièrement aux jeunes femmes, qui représentent 66 % des participants au Programme d’aide au remboursement. Qui plus est, 75 % des maladies mentales se déclarent avant l’âge de 24 ans et les étudiants autochtones et appartenant à la communauté LGBTQ2 sont particulièrement susceptibles de présenter des troubles mentaux